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Semaine nationale de la dénutrition

Du 18 au 25 novembre 2022, c’est la semaine nationale de lutte contre la dénutrition.

Peu connue du grand public, cette pathologie touche pourtant 2 millions de personnes, 1 enfant sur 10 hospitalisés, 20 à 40% des adultes hospitalisés, 270 000 personnes résidantes en EHPAD et 400 000 personnes âgées à domicile. La dénutrition tue en provoquant ou en accélérant d’autres pathologies.

La dénutrition, c’est quoi ?

C’est un état dans lequel les apports énergétiques ne compensent pas les dépenses : en clair, on mange moins que ce que l’on consomme.

On devient plus sensible aux maladies, à la fatigue, la cicatrisation est plus difficile et la force musculaire diminue. En cas de pathologie déjà installée, la dénutrition peut aggraver le pronostic : la mortalité est plus élevée, le temps d’hospitalisation est allongé, les complications sont plus importantes. On rencontre fréquemment la dénutrition dans les services de cancérologie, de chirurgie digestive ainsi que dans les institutions prenant en charge les personnes âgées.

En dehors de l’hôpital, les personnes âgées de 70 ans et plus, particulièrement si elles sont isolées, sont les plus à risque de dénutrition.

Par ailleurs, il faut aussi savoir que l’obésité ne protège pas de la dénutrition. Les personnes obèses sont à risque de dénutrition autant que les autres !

Comment savoir si on est dénutri ?

Les signaux d’alertes sont principalement :

Une perte de poids rapide et non désirée, une perte d’appétit, une réduction de la prise alimentaire, une perte de la force musculaire. Il faut en parler rapidement à son entourage, à son médecin traitant, à son équipe médicale (en cas de pathologie déjà suivie), afin de mettre en place des moyens de lutte.

Que faire en cas de dénutrition ?

En cas de diagnostic de dénutrition, se faire accompagner est essentiel. Que ce soit à l’hôpital, en établissement de santé ou en cabinet libéral, les diététicien-nes, en lien avec le médecin traitant ou l’équipe médicale sont formés à cet accompagnement et peuvent vous expliquer comment enrayer la dénutrition.

Plus d’infos sur www.luttecontreladenutrition.fr

14 novembre, journée mondiale du diabète!

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du diabète et c’est l’occasion pour moi de revenir sur une avancée majeure dans le traitement de cette pathologie : la découverte de l’insuline et son utilisation en injection.

L’insuline est une hormone produite par notre pancréas. Elle sert à faire entrer dans nos cellules le sucre circulant dans notre sang. Lorsqu’elle n’arrive plus à faire entrer ce sucre (parce qu’elle devient moins efficace ou qu’elle n’est plus produite), celui-ci s’accumule dans le sang et on parle alors de diabète.

Leonard Thompson, Elizabeth Hugues, Joseph Gilchrist ou Teddy Ryder, ces noms ne vous évoquent peut-être rien, mais ils appartiennent aux premiers diabétiques traités, il y a tout juste 100 ans, par injection d’insuline.

A une époque où ces patients étaient condamnés très jeunes à une mort certaine, les recherches sur l’insuline des médecins canadiens Frédéric Banting et John Macleod, ont eu l’effet d’un petit miracle et leurs ont d’ailleurs valu le prix Nobel de médecine en 1923.

La découverte de l’insuline a permis de sauver la vie de millions de patients diabétiques autrefois condamnés et d’améliorer leur qualité de vie, mais il est important de rappeler qu’une fois installé, le diabète ne se guérit pas et qu’il faut apprendre à l’équilibrer pour vivre avec du mieux possible. Frederick Banting, a d’ailleurs dit :

« L’insuline n’est pas une guérison pour le diabète, c’est un traitement ».

A l’heure actuelle, on assiste à une explosion mondiale des cas de diabète de type 2 qui se traduit par une résistance progressive à l’insuline produite par le pancréas : le sucre entre de plus en plus difficilement dans les cellules et s’accumule dans le sang. La glycémie (taux de sucre dans le sang) augmente progressivement et le pancréas doit produire de plus en plus d’insuline jusqu’au moment où il n’en produit plus.

Plutôt lié à l’hygiène de vie et à l’âge, le diabète de type 2 se rencontre désormais chez des patients de plus en plus jeunes.

Mal équilibré à long terme, le diabète quel que soit son type, peut avoir de graves conséquences sur les yeux, le système cardio-vasculaire et les reins notamment.

La meilleure façon de lutter contre le diabète reste la prévention : surveiller sa glycémie par un bilan sanguin annuel, manger équilibré, bouger et limiter au maximum la sédentarité !

En lien avec votre médecin traitant, votre diététicien.ne peut vous aider à mettre en place de bonnes habitudes alimentaires, alors n’hésitez pas à consulter !

Si vous souhaitez en savoir plus sur les pionniers de l’insuline, cliquez sur le lien ci-dessous :

La grande et petite histoire des treize premiers patients traités par l’insuline, il y a 100 ans

C’est la semaine du goût!

Du 10 au 16 octobre 2022, c’est la 33e édition de la Semaine du goût. Commerçants, collectivités, restaurateurs organisent des dégustations ou des ateliers autour du bien manger. De quoi réveiller les papilles dans les cantines scolaires, notamment! Plus d’infos sur La Semaine du Goût® | La Semaine du Goût du 10 au 16 octobre 2022 (legout.com)

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